Sakina venait de loin, Juste après la mer, Avant la fin du désert Hanté de bédouins. Au flanc des montagnes douces, Parmi des enfants, Malik entra dans la danse En indépendant. Chassée la régence atroce ! Désolée la terre ! Le peuple libre et féroce Quitta la misère. Là, Sakina et Malik, "La paix" et "le roi", Trouvèrent la vie plus chic Dans ce cruel endroit. La scène ainsi dont la Seine Le firent grandir, Ce fils timide et obscène Aux yeux des gros sires. Dans son coeur, l'élan génial Guidait son instinct Vers la fleur de l'art monial Aux anciens parfums. "Sakina" ou "le silence" Comme la musique, Vit encore dans la chance Du sage Malik : "Mais où aller aujourd'hui ? Je veux de l'amour ! La main tendue pour autrui, Fait-elle bravoure ?"
Été 2024, Bordeaux.
Dissociation ophélienne
J'écoute le doux chant des rossignoles.
Mon anus se déchire.
Je m'assoupis sur le bord de la rivière.
Ses hanches claquent contre mes fesses.
Je me sens si paisible à l'ombre des arbres.
Il s'agrippe à mon cou et mes cheveux.
Le paysage me ravit.
Il me demande de gémir comme si je jouissais.
Je me sens bien dans cette solitude avec la nature.
Il prend ma tête et m'insère son pénis dans ma bouche.
Les parfums des fleurs et du printemps sont délicieux.
Il éjacule et m'oblige à avaler.
Je me baigne et me laisse emporter par le courant.
Il me claque les joues avec ses mains.
L'eau est glacée, les algues sont douces.
Mon corps est une boule de douleur contractée dans ses bras.
Je me noie.